pics de Bacanère - 2193 m - et de Burat - 2154 m
Le shéma de la randonnée
Randonnée réalisée la dernière fois le 26 mai 2023
Le pic de bacanère offre un panorama immense, du Néouvielle à l'Ariège.

Difficultés
Randonnée accessible à tout marcheur, qui ne présente aucune difficulté en l'absence de neige : une piste (carrossable mais fermée) nous emmène même assez près du sommet.

Informations générales
Départ : Petit parking à l'entrée du village d'Artigue (1224 m), en vallée de Luchon.
Matériel : Pas de matériel particulier en l'absence de neige
Carte IGN Top 25 1848 OT "Bagnères de Luchon"
Horaire : 2h30 / 2h45 de montée, pour le pic de Bacanère ; Ajouter 0h30 pour aller au pic de Burat
Dénivellation : environ 1000 m pour 17 km aller-retour ; ajouter 4 km A/R et une centaine de mètres de dénivelé pour aller au Burat

Accès routier à Artigue
Environ 1 km avant l'entrée de Luchon, on trouve un rond-point où l'on prend la direction Juzet-de-Luchon. On arrive très vite au village. Peu avant le centre, tourner à gauche, direction Sode et Artigue. La route monte en lacets, traverse les étroites ruelles de Sode, et continue à flanc vers Artigue (15 minutes de Luchon).
Se garer sur le petit parking à gauche, juste avant le village.

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D'Artigue (1224 m) au pic de Bacanère (2193 m) - 2h30 / 2h45 - environ 8,5 km
Entrer dans Artigue et traverser entièrement le village, tout au bout duquel on arrive à un petit parking (on y arrive plus vite à pied, étant donnés l'étroitesse des rues et les sens interdits) où notre piste débute vers l'Est, marquée du balisage blancrouge du GR 10, qui nous guidera jusqu'au sommet.
Elle passe quelques arbres puis serpente dans les prés avant de monter un peu plus rudement vers une sapinière (1430 m), que l'on atteint en 0h30. Un lacet dans la forêt nous ramène vers le Sud et l'on retrouve la prairie 15 minutes plus tard. La piste serpente encore pour nous conduire, en 1h00 / 1h05 (au total), à la cabane de Saunères (env. 1660 m). On en profite pour une pause...
Dans l'avant dernier lacet avant la cabane, à la cote 1567 m, l'amorce d'un sentier qui part sur la gauche vers les arbres (panneau indicateur) nous donne l'occasion d'une variante décrite plus loin.

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On peut suivre encore la piste, qui décrit une épingle vers la gauche et retourne au Nord pour contourner la croupe herbeuse et le Sarrat de Crespes, ou suivre plutôt les marques du GR 10 qui balisent un sentier plus raide que la piste, et qui prend juste derrière la cabane. Il se dirige vers un collet peu marqué, sur la croupe au N., mais tire à droite juste avant de l'atteindre et reste sur le flanc Sud pour s'engager dans un minuscule défilé (où les rocher donnent l'impression cde traverser la rue encaissée d'un village ruines), en direction de la crête du Sarrat de Crespes. On rejoint finalement la croupe juste avant le ressaut rocheux (1h25 arrêts compris).

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On passe alors versant Nord pour contourner par la gauche la crête du sarrat, au bout de laquelle on remonte sur la croupe. Une promenade horizontale vers l'Est nous conduit rapidement au vaste col du plan de Montmajou (1h50 arrêts compris - 1947 m).

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Dans l'alignement du chemin se dresse un soum arrondi (coté 2082 m) que l'on va contourner par la gauche (versant Nord). On peut rejoindre la piste en contrebas, la suivre quelques minutes en légère descente et trouver à droite une petite sente qui remonte dans la pente herbeuse, mais on s'économise plus en empruntant l'une des multiples traces qui, du plan de Montmajou, sillonent le flanc Nord du soum pour le contourner sans perdre d'altitude.
On atteint ainsi facilement le col des taons de Bacanère (2h15 arrêts compris - 1976 m).

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Le sentier dépasse de curieuses ruines et les bornes-frontière accompagnent maintenant les marques du GR 10. On monte au Nord sur un monticule arrondi (borne 398), où l'on repique au N.E. en suivant la croupe. On passe ainsi les bornes 399 et 400, la 401ème nous accueillant au sommet du pic de Bacanère (2h45 arrêts compris - 2193 m).

Le Bacanère est prisé des vautours, que nous y avons rencontrés cette fois encore. Malheureusement, comme lors de notre précédente ascension, la brume de chaleur noie les sommets lointains dans un flou blanchâtre.


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du pic de Bacanère (2193 m) au pic de Burat (2154) et retour - 1h10 (arrêts compris) et environ 4 km A/R
Du sommet du Bacanère, on suit encore le GR 10, qui redescend dans l'herbe vers un large col peu marqué, puis remonte un peu en suivant l'ondulation de la croupe-frontière. Une marche horizontale ous mène ensuite au pied du pic de la Hage (2165), où l'on peut monter. J'ai préféré suivre le GR dans sa traversée à flanc sous le pic, pour arriver directement au col de l'Esclot d'Aou.
On quitte ici le GR, qui redescend au Nord, et nous tournons à gauche pour remonter directement la crête, vers l'Ouest, puis le N.O, vers le pic de Burat (0h30 depuis le Bacanère).

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Au retour, j'ai choisi de ne pas repasser au col de l'Esclot d'Aou, mais de continuer vers un petit collet au pied du pic de Bassioues (2093 m, orné d'un relais et d'un panneau solaire), d'où une sente descend au S.E. en zigzagant dans le vallon vers l'étang dessus (2018 m), à droite duquel on passe.

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On pourrait, de l'étang, poursuivre la descente pour retomber sur le GR 10, mais je choisis de remonter un peu en direction du pic de Bacanère, pour prendre l'une des sentes qui courent plus ou moins horizontalement sur on versant N.O., dans la bruyère. Je rejoins ainsi la très large croupe-frontière (presque un plateau, à cet endroit) où je rattrappe l'itinéraire de montée à la borne-frontière 399 (2082 m) en 0h30 depuis le pic de Burat.

On rejoint ensuite le parking par le même chemin qu'à l'aller en 1h50

La variante : La veille au soir, un orage avait déjà grondé sur le Bacanère. Malgré cet avertissement, et malgré les nuages noirs qui gonflaient sur le sommet d'Antenac, de l'autre côté de la vallée, je me décide pour suivre le GR 10. Le ciel est encore largement ensoleillé, et je pense avoir le temps.

Itinéraire 1254 x 600 (290 K)
Le GR 10 longe, très en contrebas, tout le flanc du Bacanère en direction du S.O. Les nuages se développent, mais rien de vraiment alarmant pour l'instant.
A l'approche de la crête du mail de l'aigle (0h30 depuis l'étang-dessus), le sentier se fait moins marqué, plus étroit et escarpé, passant des zones boisées ou rocheuses assez raides. Une marque effacée indique que je suis bien sur le GR, malgré les doutes qui commencent à m'envahir. Cette variante ne doit plus être très parcourue...
Je pense arriver bientôt sur la piste du plan de Montmajou. Je tourne une crête ; la vue est toujours cachée. Une seconde croupe et le plan de Montmajou apparaît... mais beaucoup plus loin que je l'imaginais ! j'en suis séparé par un vallon où il semble hasardeux de descendre. Le sentier, qui s'est perdu dans l'herbe, semblait vouloir mener vers la cabane d'Ourdies, que j'aperçois non loin à l'Ouest, 50 mètres en contrebas. A l'opposé, une trace tourne en montant dans le haut du vallon pour rejoindre le plan de Montmajou, sur le versant en face.
Le ciel est maintenant complètement gris et l'orage gronde sur Anténac, où des rideaux de pluie masquent les pentes. Il n'est plus temps d'explorer, et je prends, vers le S.E., la sente ascendante pour rejoindre Montmajou au pas de course, et m'y retrouver en terrain connu.
Une pluie battante m'y rattrape. L'orage gronde maintenant juste au-dessus de moi, donnant une courte averse de grêle, et le chemin se transforme rapidement en torrent. Je ne me souviens pas être jamais redescendu du Bacanère aussi vite ! Le Soleil percera pour le dernier kilomètre. Pour se faire pardonner, ou pour un pied-de-nez taquin ?

Une variante expérimentale vers le pic de Burat
L'idée était de monter d'abord au pic de Burat avant d'aller au Bacanère, contrairement à mon habitude.

Je dois tout d'abord préciser que je me suis trompé à plusieurs reprises (choix entre plusieurs pistes), et que j'ai dû naviguer à vue plus d'une fois. Il est donc préférable d'avoir un temps dégagé et sûr.

A la cote 1567, peu avant la cabane de Saunères, prenons donc au N.O. le chemin qui redescend légèrement à droite et retourne dans la forêt. On y chemine facilement, horizontalement dans l'ensemble. Après environ 2 km, on débouche dans une clairière, juste au dessus de la cabane de Plan de Bosc (1580 m env.)

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De la cabane, on traverse la prairie pour rentrer à nouveau dans la forêt. J'ai vu sur la carte que le chemin descendait beaucoup trop et obligeait à un grand détour, mais d'autres sentiers semblent permettre de le quitter. Après quelques minutes en forêt (où j'entendrai les "aboiements" rauques d'un cerf, avant de voir deux biches traverser à 50 mètres devant moi), on oblique à l'Ouest pour traverser à flanc une large pente dégagée, couverte de fougères. Encore quelques minutes, et une sorte de piste caillouteuse quitte l'itinéraire principal sur la droite pour lui tourner le dos et repartir vers l'Est ! Ni une ni deux, je la prends !
Elle monte assez rudement, et se dirigeant vers la lisière du bois un peu plus haut. Elle semble s'engager sous les arbres, où les herbes l'envahissent. Il ne faut surtout pas s'y aventurer ! Espérant trouver un chemin "direct" vers le pic, j'ai exploré deux tronçons qui m'ont conduit à des cul-de-sacs, et contraint à revenir sur mes pas.
Il ne faut pas entrer dans le bois, mais monter plein est en lisière (je surprends là un jeune cerf qui disparaît sous les arbres), dans la pente d'herbe, pour surmonter un mamelon et apercevoir devant nous la cabane d'Ourdies (1740 m env.)

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Itinéraire 1280 x 960 (388 K)
De la cabane, on poursuit encore plein Ouest, tout droit dans la pente herbeuse, par une trace qui nous permet de rattraper le sentier par lequel j'étais revenu en 2020, parfois peu évident (je vais d'ailleurs me tromper une fois encore), et qui me semble être un ancien bout du GR 10 (quelques marques partiellement effacées - voir la description et photo de l'itinéraire au-dessus). Un peu en contrebas, une petite harde d'isards se disperse, surprise par mon arrivée.
Je retrouve enfin la sente qui monte doucement dans les bruyères pour une longue traversée qui nous mènera à l'étang de dessus et au pic de Burat.

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