Vers le pic de Cestrède - 2947 m
Le shéma de la randonnée
Randonnée réalisée le 15 août 2009 par la voie normale.
Nous avons interrompu l'ascension à 2861 m, au Soum de Culaous (ainsi nommé par Robert Ollivier, seule la cote d'altitude étant mentionnée sur la carte IGN).

Comme pour l'Ardiden, la tâche sera plus facile si l'on fait étape au refuge Russel.


Difficultés
Longue randonnée au dénivelé important (1580 m), à n'entreprendre que par beau temps pour ne pas perdre trace et cairns
La montée au soum de Culaous, à partir du col, se fait très laborieusement dans un chaos de gros blocs où l'on cherche un peu sa voie, ou sur l'arête. On doit parfois s'y aider des mains, plus pour tenir l'équilibre que pour escalader.
La dernière portion d'arête, joignant le soum de Culaous au sommet du Cestrède, semble aérienne et dentelée, au dessus d'un terrain pentu et croûlant.

Informations générales
Départ : Parking de la Fruitière (1371 m), en vallée de Cauterets
Matériel : Pas de matériel particulier en l'absence de neige
Cartes IGN Top 25 1647 OT "Vignemale" - 1748 OT "Gavarnie"
Horaire : 5h00 de montée, arrêts compris.
Dénivellation : Environ 1580 m.

De la Fruitière (1371 m) au refuge Russel (1980 m) - 1h50 - 5,5/6 km
De l'hôtellerie de la Fruitière (1371m - parking), on suit le sentier du lac d'Estom jusqu'à la bifurcation du sentier Falisse (0h45 - 3 km).
Ce dernier part sur la gauche, au bout de la passerelle qui enjambe le ruisseau de Lanusse (panneau indicateur : direction du col de Culaous), et décrit de larges lacets dans la pelouse, puis dans une petite sapinède aux arbres encore jeunes, avant d'entrer dans la forêt, qu'on ne quittera qu'à l'approche du refuge. On traverse alors une courte zone de gros éboulis, avant d'apercevoir le refuge, à une cinquantaine de mètres.

768 x 576 (194 K)
Le refuge s'entoure d'une petite prairie d'herbes folles, et nous y avons passé en 1997 une soirée idyllique. De l'autre côté de la vallée, le chaînon Mayouret-Estibe Aute se découpe. Le Vignemale apparaît, entre Estibe Aute et la Sède. A l'Est, en direction de l'Ardiden, ce ne sont que crêtes déchiquetées et rochers pulvérisés, qui se colorent de feu dans le soleil couchant.

Remarque : avec les sacs chargés pour la soirée et la nuit, nous avions mis 2h15 pour rejoindre le refuge.


Du refuge Russel (1980 m) au col de Culaous (2565 m) - 1h35
Du refuge, on suit vers l'Est l'un des sentiers tortueux (équivalents) qui serpentent entre les pins, dans les rochers et les rhododendrons. Après 10 minutes, les arbres se font rares et l'herbe remplace les rhododendrons. On passe les ruines (peu visibles) d'une cabane (où nous avons vu des marmottes) et l'on approche d'un mamelon boisé émergeant d'une vaste zone d'éboulis. On découvre la bifurcation juste avant un gros rocher pyramidal surmonté d'un pin minuscule (~2090 m - 15 à 20 minutes).
A droite, le chemin du col de Culaous, à gauche le sentier de l'Ardiden.

1173 x 400 (221 K)
On prend donc à droite pour grimper vers le mamelon boisé, que le sentier aborde puis contourne par la droite avant d'entrer dans un petit ravin (30 minutes du refuge). On le remonte par la gauche pendant 5 minutes avant de le traverser, pour déboucher sur la droite d'un vallon secondaire encombré de gros blocs. Le sentier continue sur la droite, dans les rhododendrons, légèrement en contrehaut de ce vallon, et parvient à un petit collet d'éboulis (50 minutes du refuge). Le col de Culaous est maintenant bien visible devant nous.

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La sente redescend légèrement dans une petite cuvette herbeuse (où nous avons encore vu des marmottes) que l'on traverse pour remonter vers une zone de gros blocs à laquelle, cette fois, nous n'échapperons pas (15 minutes du collet). Il nous faudra 15 minutes pour la traverser laborieusement et atteindre la base du col. Une sente raide grimpe dans les cailloutis et l'herbe, sans s'encombrer de lacets, et permet d'arriver au col en 10 minutes supplémentaires.
col de Culaous - 2565 m - 1h35 du refuge, arrêts compris.

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Du col de Culaous (2565 m) au soum de Culaous (2861 m) - 1h15
Du col, une trace cairnée remonte facilement au Sud, sur la large croupe encore herbeuse. Les cairns nous armènent enfin légèrement à gauche pour rejoindre une autre croupe s'élevant sur le versant de Luz. On parvient à la jonction en 20 minutes.
Le terrain, à partir de là, devient plus chaotique et accidenté et l'on y progresse lentement. Nous rangeons ici les bâtons, l'usage des mains étant plus souvent utile. Les cairns louvoient dans les gros blocs, d'abord sur l'arête, puis en contrebas à droite (versant Lutour). Mais on peut aussi rester sur le fil. Pour notre part, nous avons suivi des cairns qui passaient en contrebas, dans une zone de rochers beige clair...

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...avant de rejoindre directement la crête au niveau du soum de Culaous, que nous atteignons, après pas mal de gymnastique, en 1h15 depuis le col.

Le pic de Cestrède n'est plus très loin, mais l'abord n'en est guère engageant. La fatigue aidant, nous en resterons là. Le vaste panorama suffira à notre bonheur.


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