Du col des tentes à l'étang du Mont Perdu - 5h30 à 6h00 Du col des tentes, on commence par rejoindre la la brèche de Roland (2h15 / 2h30). Puis on emprunte l'itinéraire qui parcourt les terrasses supérieures du revers espagnol du cirque dans sa totalité, jusqu'à rejoindre la bifurcation entre Cylindre/Marnoré et Mont perdu (2h30 / 3h00), ou l'étang glacé du Mont perdu (3h00 / 3h30).

De l'étang du Mont Perdu au sommet - 1h00 / 1h30 De l'étang du Mont Perdu (2980 m), on remonte à l'Est un large couloir d'éboulis bien visible pour atteindre un petit col (3185 m - 0h25/0h30 - terrain raide, généralement en cailloutis fuyants), entre le Cylindre et son piton S.O. (3194 m). Ce dernier est un 3000 secondaire (une cote restante, en fait) que l'on gravit très facilement et rapidement (une minute !) depuis le col, qu'il ne domine que d'une dizaine de mètres ! La vue y est plus dégagée sur Ordesa. 768 x 576 (162 K) 1079 x 450 (187 K) 1131 x 450 (110 K) 768 x 576 (141 K) Une fois au col, on découvre le mur bombé qu'il va falloir gravir. On quitte ici le domaine de la simple randonnée, et la corde est utile pour assurer ceux qui, comme moi, n'aiment pas l'escalade trop verticale ou exposée. Des deux cheminées principales qui coupent le ressaut, la plus évidente est celle du centre (ou de droite), cotée PD+ et le rocher y est excellent. Les quelques premiers mètres sont verticaux ; la suite est un peu moins pentue, mais les prises souvent plus petites. Un pas de droite à gauche, vers le milieu de la cheminée, fait passer sur une autre fissure plus pratique et demande aussi de l'attention. Deux anneaux d'ancrage, sur un gros bloc clair légèrement en retrait, en haut de la cheminée, offrent la possibilité d'un rappel. Mais vu ce que permettait une corde de 20 mètres, je pense qu'il en faut bien une de 50 pour faire le rappel tranquille, et de 30 pour assurer simplement jusqu'en bas. Une autre cheminée, dont le départ se situe une dizaine de mètres à gauche, est a priori pareillement cotée, mais apparemment moins impressionnante. Elle n'est pas pourvue d'ancrages. Nous ne l'avons pas empruntée. 768 x 576 (144 K) 576 x 768 (231 K) 768 x 576 (213 K) Une fois gravie la cheminée, on avance quelques minutes sur une croupe un plus ou moins tourmentée en contournant sans difficulté les obstacles, avant de butter sur un mur assez lisse d'environ 4 mètres de haut. Nous sommes partis du milieu, pour nous porter rapidement sur la droite, où un bloc se découpe, pour finir l'ascension. Une fissure sur la gauche coupe le mur dans toute sa hauteur et permet sans doute de s'agripper plus facilement, mais elle est plus exposée. Le retour nous a donné l'occasion de nous entrainer au rappel. Passé ce mur, la croupe s'élargit et redescend même légèrement pour se transformer en une vaste selle, puis remonte doucement et sans problème vers le sommet. (0h50 depuis le col, compte tenu des manips d'encordement. Quelqu'un de plus assuré devrait y être en 0h30) 2401 x 475 (324 K) 1766 x 500 (271 K) 768 x 576 (122 K)

Descente par le couloir Ouest De retour au petit col entre le Cylindre et son piton S.O., nous reprenons les sacs pour nous engager à l'Ouest, dans le couloir opposé à celui emprunté pour la montée. Il est tout aussi raide, et ce sont là encore cailloutis et éboulis que nos pas emportent avec eux dans la descente et qui semblent couler comme un épais liquide. Il faut rester vigilant car on y dérape facilement. C'est un plaisir de retrouver le névé qui occupe encore la base du couloir ! Nous sommes de retour à la bifurcation avec la trace prise à l'aller pour suivre la terrasse qui contourne le cylindre en 0h30 768 x 576 (172 K)