Accès aux crêtes du Lys Le bâtiment des télécabines se trouve à l'entrée de Cauterets, en contrehaut sur la gauche. Premier départ à 10h en été, 15€ la montée (2018). A titre de comparaison, c'était 9h00 (ou 9h30) et 11€ en 2011... Les télécabines mènent au bas de la station du Lys, à 1800 m. Le télésiège du "Grand Barbat", seul ouvert, se trouve une cinquantaine de mètres plus loin et conduit sur les crêtes à 2303 m. Il faut compter 40 à 45 minutes pour la totalité du trajet Cauterets-crêtes. Vous pouvez aller jeter un oeil vers la gauche, à la table d'orientation toute proche.

L'ascension : 1h15 - environ 2 km Arrivé au terminus du télésiège (env. 2290 m), ne pas monter les quelques mètres qui mènent aux crêtes, mais prendre immédiatement la piste descendante sur la droite (balisée pour les VTT), en direction du N.O. pour perdre une cinquantaine de mètres. Quittez-la dès la première épingle pour continuer au N.O. sur une autre piste qui rejoint le télésiège de Touyaroles. Cette piste remonte et tourne progressivement au Nord, puis N.E. sur le flanc d'une arête descendant du Grum. Après quelques minutes, elle contourne l'arête en revenant à l'Ouest pour aborder le vallon de Touyaroles et parvenir à la cabane d'arrivée du télésiège (env. 2360 m). Itinéraire 1024 x 671 (277 K) Itinéraire 1024 x 768 (323 K) Le fond de la cuvette est occupé par un névé qui économisera quelques efforts à la descente. Pour le moment on rejoint, au dessus du névé, la pente d'herbe et d'éboulis où l'on distingue une trace hésitante qui doit sans doute beaucoup aux moutons, et décrit un grand lacet en nous rapprochant des pènes du Monné, crête reliant ce dernier au Grum. La trace se perd ensuite et la pente se redresse, mais reste facile. On vise les deux gros tubes gris clair (dont j'ignore la fonction, sans doute hivernale) qui semblent jaillir de la roche, pour se rapprocher petit à petit de celui le plus à gauche. Le point d'accès à la crête (env. 2570 m) se situe à peu près à égale distance des deux. Il est marqué par un piquet en fer (mais comme il y a des piquets de cette sorte tout au long de la crête, ce n'est pas vraiment un critère...). On y accède en s'aidant un peu des mains dans les rochers, mais cela reste très facile. On découvre alors la pente herbeuse débonnaire du versant opposé, donnant sur la vallée d'Estaing. Elle se déroule vers le vaste plateau du Clot déts léas, où dorment deux mares boueuses près desquelles un groupe de vautours se prélasse. Le sommet n'est plus qu'à deux cents mètres au Sud. On évite les rochers en descendant de quelques mètres vers l'Ouest, puis on remonte cette pente facile jusqu'au sommet (2657 m). Beau panorama, certes moins étendu que celui du Monné, mais néanmoins superbe. 3259 x 550 (689 K)

Le retour Des tubulures métalliques descendent du sommet en direction des crêtes du Lis. Ayant lu un topo indiquant que les grimpeurs avaient suivi ces tuyaux, je vais jeter un coup d'oeil, histoire de voir si je ne peux pas rejoindre directement par là le col d'Ilhéou. C'est très raide et exposé. Je comprends pourquoi j'avais coincé en essayant de monter de ce côté il y a quelques années : ce n'est pas pour moi ! 1024 x 768 (218 K) Je reviens donc sagement par le même chemin qu'à la montée et retourne au télésiège du Barbat, d'où je rejoindrai le col d'Ilhéou, puis le Cambasque et enfin, Cauterets.