Les lacs de Nère - 2430 m
Randonnée réalisée le 26 juillet 2020 depuis la station de Peyragude

J'avais dans l'idée, cette année-là, de rendre enfin visite au Hourgade. Mais un départ trop tardif et une erreur de chemin ont sonné le glas de mon ambition. Il n'en reste pas moins une magnifique rando aux lacs de Nère, où je n'aurais fait sinon qu'une courte pause.


Difficultés
  • On traverse, entre Peyragude et le GR 10 qui monte d'Ourtiga, de raides pentes herbeuses qui demandent, par endroit, un minimum d'attention.
  • Peu après le GR 10, on rencontre un petit mur rocheux assez lisse qui peut s'avérer délicat, particulièrement s'il est humide.
  • Informations générales
    Départ : Du parking de la station de ski de Peyragude, (1600 m), en vallée du Louron.
    Matériel : Pas de matériel particulier en été et en l'absence de neige.
    Carte IGN Top 25 1848 OT "Bagnères de Luchon"
    Horaire : 3h00 / 3h15 arrêts compris
    2h30 / 2h45 pour le retour.
    Dénivellation : 800 m environ (en comptant les pertes-reprises), pour 16 km

    Accès routier
    La route de la station débute sur la droite, juste avant le col de Peyresourde si l'on vient de Loudenvielle, ou juste après le col à gauche, si l'on vient de Luchon. Après une courte montée, on arrive à un grand rond-point et aux premières résidences (Balesta), que l'on passe pour gagner les derniers immeubles, au pied des remontées, devant lesquels on se gare sur un vaste parking.

    La piste permettant de monter jusqu'au restaurant d'altitude, à 1860 m, était barrée et semble maintenant définitivement interdite aux voitures.


    Du parking (1600 m) au GR 10 (env. 1905 m) - 1h30 pour environ 5,5 km
    Du parking, on passe entre les bâtiments pour rejoindre, au Sud, une cabane de départ de télésièges (Privilège) d'où part un chemin blanc, fermé donc aux voitures. On croisera plusieurs routins possibles mais, en prenant ceux qui montent globalement au Sud, on commencera par dépasser un hangar métallique vert pour arriver sans souci à un petit laquet-réservoir (0h30) puis, après un dernier lacet, au télésièges des Cîmes et au restaurant attenant (0h35 - 1860 m).
    De là, un sentier quitte la piste et remonte dans l'herbe vers un collet, toujours au Sud, que l'on atteint en 5 minutes de plus (env. 1900 m), et d'où l'on doit redescendre un peu vers un replat arrondi, à notre droite.

    Remarque : du lacet juste après le réservoir, une sente quitte la piste, évite de monter au resto et rejoint directement le replat. Je ne l'ai pas vue à la montée, mais je l'ai prise à la descente (les VTT y passent à la descente).

    Mon erreur : Du collet, je ne suis pas descendu vers le replat, mais j'ai continué sur le sentier évident montant à ma gauche, et balisé pour les VTT. Après quelques minutes, dans une courbe où il repart vers les pistes, une trace le quitte vers le S.E. Une plaque d'ardoise mentionne "Esquierry". Voulant rejoidre le GR 10 arrivant à Esquierry, j'ai supposé être sur le bon itinéraire.
    Ce sentier étroit prend en echarpes des pentes herbeuses très raides qui peuvent impressionner. J'ai trouvé, après un moment, qu'il montait beaucoup trop, alors que l'itinéraire aurait dû être plus ou moins horizontal. De plus, une autre sente bien visible courait très en contrebas. J'ai fini par faire demi-tour au niveau d'une plaque de cailloutis raide et exposée, qui interrompait la sente d'Esquierry.
    Revenu au collet, je suis descendu au Sud, dans l'herbe, pour trouver très rapidement la bonne sente. Cet aller-retour imprévu m'a néanmoins coûté 45 minutes.


    Itinéraire 1024 x 768 (226 K)
    La "bonne" sente est elle aussi étroite et traverse également, vers le S.E, de raides pentes herbeuses qui me semblent pourtant moins impressionnantes qu'elles ne l'étaient 150 mètres plus haut. Elle descend parfois de quelques mètres pour les reprendre un peu plus loin. D'autres petites sentes la rejoignent ou en partent mais, par temps clair, on voit très bien où il faut aller et il n'y a pas d'hésitation. Après un peu plus d'une demi-heure de sentier fleuri, on tourne progressivement vers le Sud pour rejoindre le GR 10, vers 1900 m, en 45 minutes, arrêts compris.
    Repérer la jonction, pour la retrouver au retour ; pas de problème : une marque rouge et blanche l'indique clairement.

    1727 x 500 (258 K)

    1024 x 768 (391 K)

    Du GR 10 (env. 1905 m) au lacs de Nère (2430 m) - 1h30 arrêts compris, pour environ 2,5 km
    On remonte le GR 10 plein Est (en direction du couret d'Esquierry) pendant 5 minutes à peine, jusqu'à butter sur un contrefort rocheux. On le quitte alors pour bifurquer à droite, à nouveau plein Sud, sur une raide sente terreuse qui ne s'embarrasse guère de lacets. Elle s'approche d'une belle cascade qui dévale dans une gorge étroite, et s'arrête, après environ 10 minutes vers 2100 m, au pied d'un muret de roche noire, haut de 3 mètres, et qui paraît assez lisse.

    1024 x 768 (324 K)

    454 x 768 (196 K)

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    Arrivé au pied du muret, on se porte un peu sur la gauche, mais pas trop : au sol, une plaque d'ardoise avec une petite flèche blanche peu visible indique l'attaque la plus facile (trop à gauche, c'est plus lisse). On remarque en effet des saillies étroites qui peuvent servir de marches, et la montée se fait prudemment, mais sans problème (de même que la descente). Mais la prudence s'impose si le rocher est humide !.
    Passé ce muret, le chemin arrive à un petit promontoire d'où l'on a une jolie vue sur la cascade, puis sur un agréable replat où le gave musarde.

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    On le traverse pour monter le ressaut qui le ferme, à droite d'une nouvelle cascade après laquelle on progresse, entre herbe et rocher, pour aboutir à un petit laquet, quelques dizaines de mètres avant le premier lac de Nère (2397 m - 45 minutes depuis le haut du muret)
    On le contourne par la droite pour prendre en écharpe, de droite à gauche, le dernier ressaut qui retient le grand lac de Nère (2430 m - 1h00 depuis le haut du muret)

    1134 x 600 (255 K)

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