Le Perdiguère - 3222 m - le pic Royo - 3121 m
Le shéma de la randonnée
Randonnée réalisée mi-juillet 1995 sur 3 jours, par la voie normale

L'ascension du pic Royo, satellite du Perdiguère, est commune avec celle de son prestigieux voisin jusqu'au col supérieur de Litérole et les caractéristiques en sont identiques
Désolé pour les photos ; j'avais oublié mon appareil...


Difficultés
Névés verglacés et exposés (déversant dans le lac), tôt le matin.

Informations générales
Départ : Parking des Granges d'Astau (1169 m), en vallée d'Oô (Luchon).
Etape : Lac du Portillon (2571 m)
Matériel : Crampons, piolet
Carte IGN Top 25 1848 OT "Luchon"
Horaire : de 4h30 à 5h30 selon les arrêts et le chargement !
3h45 du lac au sommet du Perdiguère.
Dénivellation : 1450 m environ pour le lac du Portillon.
700 m pour le Perdiguère, 80 m de plus pour le Royo

Des granges d'Astau (1169 m) au refuge d'Espingo (1950 m) - 2h15 / 2h30 arrêts compris

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Du refuge d'Espingo (1950 m) au lac du Portillon (2571 m) - 2h00 / 2h15 arrêts compris
Après une collation près du refuge d'Espingo, nous descendons vers le lac Saussat (1921 m), avant de reprendre la montée vers la passerelle de la Coume de l'Abesque (2099 m) et une interminable (et parfois raide) grimpette vers le lac du Portillon (2571 m), 2h00 depuis le refuge d'Espingo, arrêts compris.
Les dernières centaines de mètres avant l'arrivée au refuge du Portillon sont plus planes et présentent des possibilités de camping. Pour notre part, nous avons planté les tentes sur une petite plateforme, juste sous le barrage.
Le nouveau refuge était encore en construction, sur la droite du barrage. Le minuscule refuge de l'époque était blotti près du laquet, sous le barrage. (Nous évoquons encore avec émotion ses WC en bois, suspendus au dessus du vide, avec leur petit courant d'air glacé...)

Du lac du Portillon (2571 m) au Perdiguère (3222 m) - 3h45 arrêts compris
On rejoint l'extrêmité Est (gauche) du barrage, sur lequel on monte. Quelques lacets (chemin) dans les rochers mènent à un couloir d'éboulis qui descend directement dans le lac (et ses icebergs !). Il était occupé par un névé complètement verglacé et nous avons dû chausser les crampons (ce qui se reproduira quelques centaines de mètres plus loin). Equipés comme nous le sommes, la perspective d'un bain glacé n'a rien de réjouissante !
La marche se poursuit sans problème (trace et cairns). On passe sous le vallon inférieur de litérole avant d'atteindre le vallon supérieur, large combe enneigée. Nous rechaussons les crampons car la neige est très dure par endroits et remontons laborieusement le vallon pour atteindre le col supérieur de litérole (3049 m) 3h00 après avoir quitté la tente.
On pourrait, d'ici, se contenter de gravir le pic Royo. Mais notre objectif premier était le Perdiguère.
Nous remontons donc sans problème (3 mètres de petite escalade très facile au départ) l'arête de gros éboulis qui conduit au sommet du Perdiguère (0h45 du col).

Panorama superbe sur les 3000 d'Espingo, les Posets, l'Anéto (et dire que j'avais oublié mon appareil photo ! Par bonheur, Marc avait le sien ; merci à lui de m'en avoir passé quelques unes).


600 x 414 (52 K)

600 x 408 (48 K)

438 x 297 (31 K)

600 x 400 (54 K)

600 x 403 (73 K)

Du col supérieur de Litérole (3049 m) au pic Royo (3121 m)- 0h45 aller-retour arrêts compris
L'ascension de ce pic ne pose aucun problème et peut se réaliser au retour du Perdiguère, pour 3 petits quarts d'heure de plus.
On redescend donc l'arête du Perdiguère en 0h30 environ. De retour au col supérieur de Litérole on suit vers le Nord, à l'opposé du Perdiguère, une trace cairnée qui contourne une petite arête puis monte facilement dans les éboulis jusqu'au sommet, que l'on atteint en 20 minutes.

La vue est impressionnante sur le rébarbatif pic des Crabioules (3116 m).


Remarques diverses et conseils éventuels
Parvenu au sommet du pic Royo, il semble que la pointe de Litérole (3132 m ; à ne pas confondre avec l'aiguille de Litérole (3028 m), un peu plus au Nord, au dessus du col inférieur), toute proche, semblait facilement accessible en 15 à 20 minutes.
La montée rapide des nuages, et Pascal et Pilou qui m'attendaient au col, m'ont retenu d'aller plus avant.