L'ascension On se reportera au topo du Perdiguère pour connaître le détail de l'ascension depuis le parking des granges d'Astau (1169 m) jusqu'au lac du Portillon (2571m). On part, cette fois, vers l'extrêmité Ouest (droite) du barrage du lac du Portillon, emplacement du nouveau refuge derrière lequel on trouve une trace qui monte vers l'Ouest en zigzagant sur les flancs de la Tusse de Montarqué. On rencontre, au bout d'un moment, une bifurcation de la trace, qui part vers le sud, plus ou moins horizontalement. On peut ainsi contourner le sommet de la Tusse pour aller directement vers le col dont nous parlerons plus loin, mais on se priverait d'un vue splendide ! Donc, continuer à monter vers l'Ouest... Après 1h05 de marche, on atteint sans difficulté le vaste sommet herbeux de la Tusse de Montarqué (2889 m), d'où l'on a une vue magnifique et centrale sur tous les 3000 du cirque d'Espingo et le lac glacé du port d'Oô (2659 m). On redescend directement la croupe herbeuse de la Tusse au Sud-Ouest pour arriver au petit col "du pluviomètre" (restes de pluviomètre, mais sans nom sur les cartes ; ~2800 m), où nous avons dû mettre les guêtres. De là, on continue au Sud sur des pentes faciles pour rejoindre un col plus large (~2900 m - vue directe sur le col des Gourgs blancs, juste en face). Puis on remonte doucement à gauche (S.E.) vers la base du Cap de la Baque. La pente finale (les 70 derniers mètres de dénivellation) est assez redressée et se présentait comme un mélange glissant de terre, d'éboulis et de neige ; 20 minutes de ce terrain désagréable mènent au sommet. Tranquillité assurée ! panorama superbe sur les 3000 d'Espingo, les Gourgs blancs et les Posets tout proches.

Remarques diverses et conseils éventuels L'arête du Seil de la Baque paraît impressionnante et nous dissuade d'aller plus loin ! Elle est en effet globalement aerienne et cotée PD, et même AD (passage en AD sup exposé) en venant du pic Ollivier. Parvenu au pied de la pente finale, on doit voir sur la droite (Ouest, en direction des Gourgs blancs) et toute proche l'éminence d'un autre 3000 secondaire : le pic Audoubert (3045 m), dont nous ignorions alors l'existence et que l'on doit pouvoir gravir.