Port de Vénasque - 2444 m - et Pas de l'Escalette - 2396 m
en circuit depuis l'Hospice de France
Le shéma de la randonnée
Randonnée réalisée la dernière fois le 23 août 2022
Ce circuit magnifique traverse des paysages très variés et offre, au Port de Vénasque, une vue fantastique sur l'Aneto et le massif de la Maladeta dans son entier (un de mes panoramas préférés !).
Le circuit permet d'éviter, au retour, les fastidieux lacets de la montée aux boums du port, en empruntant la sente plus douce qui parcourt les immenses plateaux verdoyants de Roumingaou et Campsaure.
Il peut se compléter par la belle ascension du pic de la Sauvegarde, décrite par ailleurs.

L'hospice de France, relais chargé d'histoire, abandonné suite à l'éboulement de l'ancienne route et menaçant ruine encore en 2000, a heureusement repris vie depuis.


Difficultés
En début de saison, on peut rencontrer quelques névés exposés, dans la montée au port de Vénasque.

Informations générales
Départ : Parking de l'hospice de France (1385 m), en vallée de Luchon.
Matériel : Pas de matériel particulier en l'absence de neige.
Piolet et crampons peuvent s'avérer nécessaires en début de saison.
Carte IGN Top 25 1848 OT "Bagnères-de-Luchon"
Horaire : 2h30 du parking au Port de Vénasque - 1h00 / 1h15 de plus pour le Pas de l'escalette
2h00 de descente ensuite.
Dénivellation : 1200 m (avec les remontées) pour environ 16 km de distance.

Du parking (1385 m) au port de Vénasque (2444 m) - 2h00 (peu d'arrêts, peu chargé) - 6,2 km environ
De l'hospice de France, traverser directement le torrent au Sud,pour s'engager au Sud dans la magnifique vallée en V, que ferme une muraille impressionnante (Ou suivre la piste, plus débonnaire, qui va traverser le torrent du Pesson 100 m plus loin en faisant une épingle). Après 0h10, on traverse le pont de Penjat, bifurcation avec le chemin de l'impératrice (qui part au N., dans la forêt, et que l'on délaisse)
Les nombreux lacets montent d'abord côté droit (Ouest), sur les flancs du pic Penjat. On atteint, après 0h50 de montée sans problème, le pied d'une barre rocheuse et l'on doit traverser une grosse cascade (1780 m env.), qui peut poser problème au printemps.

493 x 329 (81 K)
Le chemin change ici de versant pour décrire de nouveaux lacets, plus ressérés et rocailleux, et traverser une nouvelle (et plus petite) cascade (1h25 - 1980 m env.).
En début de saison, on peut rencontrer ici quelques névés troués et parfois exposés (Crampons obligatoires si la neige est gelée)
Les lacets se poursuivent sans encombre pour entrer dans la cuvette du "trou des chaudronniers" et passer à côte de la cabane de l'Homme, petit abris de pierre en mauvais état (1h50 - 2100m environ)

1024 x 768 (172 K)

1024 x 768 (287 K)
On passe côté droit de la cuvette pour arriver à une bifurcation. Le chemin pierreux du refuge, évident et large, monte en courts lacets vers le S.O. mais on remarque, légèrement en contrebas, un sentier moins marqué qui file à l'Est et monte en larges lacets vers l'entrée d'une cuvette. C'est le moment, pour les curieux, d'aller voir de plus près le Clot des Layrous. Ce n'est l'affaire que de 2 km de plus aller-retour, et 150m de dénivelé.

Sinon, monter, au S.O., les derniers et courts lacets qui mènent au refuge de Vénasque (2240 m env.) et aux boums du port en 2h00 depuis l'hospice (avec seulement de courts arrêts).
(le terme "boum" désigne généralement un petit lac encaissé).


1024 x 768 (303 K)

1024 x 768 (328 K)

1382 x 768 (317 K)

512 x 335 (78 K)
On poursuit à flanc vers le Sud et l'on passe une cinquantaine de mètres au dessus du lac principal, qu'on laisse à droite, avant d'aborder les derniers petits lacets qui mènent à l'échancrure du Port de Vénasque (2444 m - 2h25 petits arrêts compris).

Vue extraordinaire (une des plus belles des Pyrénées, selon moi) sur le massif de la Maladeta.
On remarque de grandes inscriptions en pierres sur le plateau en contrebas.

C'est d'ici que l'on monte au pic de la Sauvegarde.


1783 x 550 (367 K)

Du port de Vénasque au Pas de l'Escalette, par le Port de la Picade (~2470 m) - 1h00 / 1h15 - 3 km environ.
On commence par descendre, versant espagnol, vers le vaste plateau qui s'étend sous le port de Vénasque. On y trouve une bifurcation où l'on prend le un sentier qui file vers la gauche, plein Est, et traverse le plateau, sous le pic de la Mine, pour approcher du Port de la Picade, bien visible, qu'il atteint après quelques raides et courts lacets dans la terre et les éboulis (0h45 depuis le port de Vénasque - ~2470 m).

1024 x 768 (289 K)
On redecend de quelques dizaines de mètres, toujours plein Est, dans un joli petit vallon (le Coth de Lunfèrn) avant de remonter doucement sur la gauche, à la borne frontière (n° 333) du Pas de l'Escalette (2396 m - compter 0h15 / 0h20, depuis la Picade).

2086 x 500 (318 K)

Du Pas de l'Escalette à l'hospice de France - 1h45 / 2h00 arrêts compris - 6,5 km environ
Le sentier coupe sous le Soum de l'Escalette (2466 m), à notre droite (que l'on peut gravir pour 10 minutes de plus) et descend au N., dans de vastes pentes herbeuses (et très fleuries au printemps), le long de la croupe-frontière. Il revient à l'O. en arrivant au Pas de la Montjoie (0h35 de l'Escalette - 2039 m), puis repart au N.O. vers le plateau de Roumingaou, où il se rapproche du bord du plateau, ouvrant la vue sur la vallée de la Frèche.

1027 x 600 (251 K)
On atteint, en 1h05,et peu après avoir passé une clôture, une bifurcation (panneau indicateur) où nous laissons le chemin qui rejoint la piste qui parcourt le plateau dans sa longueur, pour nous approcher de la vallée et, après une dernière clôture, entamer la descente vers l'Hospice de France par le chemin de la fontaine rouge. On arrive après quelques minutes à une source s'écoulant dans un bachal (mais je pense que le terme est plutôt savoyard) puis les lacets entrent dans les bois pour arriver à l'hospice en 0h35.

Le clot des Layrous - 0h35 A/R - 2 km environ
Arrivé au Sud du trou des chaudronniers, on quitte le sentier du refuge pour descendre légèrement sur la gauche (Est) en suivant un sentier herbeux. Il contourne le fond de la cuvette et remonte sur son flanc est en trois ou quatre grands lacets assez bien marqués. On débouche alors à l'étroite entrée du clot des Layrous (env. 2320 m), cuvette herbeuse encaissée et encombrée d'éboulis, d'où l'on a une jolie vue sur le pic de la Mine.
Profitez du silence et de l'impression sauvage du lieu, puis revenez par le même chemin.

Le seul intérêt de monter au Clot (hormis celui de la découverte) semble être le passage du col de la Frèche qui, vu d'ici, n'a l'air que d'un méchant couloir de cailloutis croûlant (et il n'a pas l'air meilleur vu de l'autre côté !).


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